Avec notre correspondant à Londres,Adrien Moss
Après sa condamnation à quatre mois de prison, le News of the World dit que Goodman est le seul à utiliser ces méthodes illégales et le scandale s’arrête là. Ses patrons ont promis à Goodman de le réembaucher s’il ne mettait pas en cause le News of the World.
Mais les dirigeants du tabloïd ne tiennent pas leur promesse. Ils lui donnent presque 300 000 euros d’indemnités de départ mais ils ne le réembauchent pas. Goodman leur demande alors des comptes. « Ces écoutes étaient discutées chaque jour dans les conférences de rédaction jusqu’à ce que le directeur interdise d’en parler, écrit-il. Pourquoi suis-je le seul licencié ? ». Il donne même le nom des responsables qui couvraient ces écoutes.
Les lettres de Clive Goodman rendues publiques ce mardi font voler en éclat les déclarations de James Murdoch, le chef en Angleterre de l’empire de son père Rupert Murdoch. Il avait dit devant une commission parlementaire qu’il ne savait rien de ces écoutes illégales.
Comme plusieurs autres responsables du feu News of the World, James Murdoch devrait revenir s’expliquer devant les députés.