Fuite de pétrole au large de l'Ecosse en mer du Nord

Depuis plusieurs jours, une fuite de pétrole se déverse dans la mer du Nord au large des côtes écossaises. Un écoulement provenant d’un oléoduc du géant pétrolier Shell reliant un puits et une plate-forme de production. D’importants moyens ont été mise en place pour tenter de stopper l’écoulement. Mais cet incident provoque l’inquiétude des ONG de défense de l’environnement.

C’est d’abord une nappe de pétrole qui a alerté la compagnie Shell sur l’éventualité d’une fuite en mer du Nord. Un sous-marin a été envoyé pour tente de localiser l’origine de la fuite s’échappant de l'oléoduc. Afin de réduire la pression, le géant pétrolier anglo-néerlandais a immédiatement fermé le puits afin de faire baisser la pression et de limiter la fuite.

Samedi soir, une nappe de plus de 31 kilomètres de long s’était formée non loin de la plate-forme pétrolière Gannet Alpha, située à 180 km de la ville écossaise d’Aberdeen. Et d’important moyen étaient mis en place pour tenter de réduire son impact.

L’inquiétude des ONG

Mais si Shell affirme désormais que la fuite est sous contrôle, les ONG environnementales ne cachent pas leur inquiétude. Greenpeace déplore notamment le manque d’infirmations. « A l'heure qu'il est, nous en ignorons la gravité. Ce que nous savons, c'est que la Mer du Nord est censée être ultra-sûre, on nous dit que des fuites ne peuvent pas s'y produire », explique son représentant Ben Ayliffe.

Il est notamment difficile de savoir exactement quelle quantité de pétrole a été déversée. Les autorités écossaises, qui déclarent être en contact étroit avec Shell, estiment qu’environ 100 tonnes de pétrole, soit l’équivalent de 750 barils, se seraient déjà écoulées en mer. Pour comparaison, en 2010 lors de la marée noire dans le golfe du Mexique c’est l’équivalent de plus de 5 millions de barils qui s’était déversé aux larges des côtes américaines.

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