Crise de la dette: les Bourses européennes entre confiance et méfiance

Dans le sillage des Bourses asiatiques qui ont, toutes, terminé dans le rouge, les places européennes restent, elles, très nerveuses à la mi-journée, passant alternativement du vert au rouge. On note pour le moment une chute de 1,9% à Paris, de 1,6% à Londres et de 2,5% à Francfort. Mais il faudra surveiller l'ouverture de Wall Street.

Ce matin, Paris, Londres et Francfort étaient en légère hausse avant de replonger de nouveau. Les plus fortes hausses ont été enregistré à Madrid et Milan : près de 3%.

L’intervention de la Banque centrale européenne sur les marchés obligataires a permis de limiter les dégâts. Dès ce matin, des traders ont rapporté que la BCE avait commencé à racheter de la dette italienne et espagnole. Des rachats qui ont profité aux emprunts de ces deux pays, puisque leurs taux ont chuté sous les 6%.

Autre signe d’un certain apaisement sur les marchés. La dégradation de la note souveraine des Etats-Unis n’a pas eu d’impact significatif ce matin sur les taux américains. Ce qui laisse penser que, pour l'instant, un certain niveau de confiance persiste.

Les marchés, qui vivent actuellement des échanges globalement très volatils, restent suspendus aux prochaines décisions des dirigeants des principales économies de la planète. A noter, bientôt l'ouverture de Wall Street où l'on suivra avec beaucoup attention la sanction de l'agence Standard and Poor's contre la dette américaine
 

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