Avec notre bureau de Bruxelles,
C’est un exercice délicat auquel se livre la Commission européenne. L’institution reconnaît que les marchés n’ont pas réagi comme attendu à l’accord conclu par les pays membres de la zone euro au cours de leur sommet extraordinaire le 21 juillet 2011.
L’explication de texte a été présentée à Bruxelles par le Commissaire européen aux Affaires économiques, rentré tout exprès de ses vacances. L’institution européenne, par la voix du Commissaire Olli Rehn, insiste également sur les difficultés de communiquer et d’expliquer aux marchés financiers des mesures vastes et complexes.
Cependant la Commission, toujours par la voix du Commissaire européen aux Affaires économiques, réaffirme ce 5 août 2011, sa confiance dans la monnaie unique. L’organe décisionnaire de l’Union européenne estime donc qu’aucun plan de sauvetage n’est nécessaire ni pour l’Espagne, ni pour l’Italie. « Non, je ne crois pas que l’un de ces deux pays ait besoin d’un plan d’aide. Leurs fondamentaux économiques ne le justifient pas. De plus, les engagements politiques qui ont été pris, ou qui sont actuellement pris par les gouvernements et les Parlements, ne le justifient pas non plus », a insisté Olli Rehn.
L’autre priorité, pour la Commission, est la réévaluation des capacités du Fonds européen de stabilité financière. Ce fonds de sauvetage doit bénéficier de moyens supplémentaires et son champ d’action doit également s’élargir.
Mais le Commissaire européen aux Affaires économiques se limite, pour l’instant, à ce vœu pieux : depuis le sommet extraordinaire de la zone euro le 21 juillet dernier, aucun chiffres, ni propositions n’ont été formulés pour renforcer la capacité de ce fonds et lui permettre de répondre aux tensions actuelles sur les marchés financiers.