Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Un sommet, oui, mais à condition que la rencontre débouche sur un accord global. Une fois de plus, Berlin est critiqué par certains de ses partenaires européens pour sa réticence à avancer vite pour résoudre la crise de l’euro.
Angela Merkel a certes voulu faire preuve de bonne volonté dans une déclaration faite lors d’un voyage en Afrique. Mais la chancelière a en même temps répété qu’elle ne voulait pas d’une rencontre trop infructueuse.
Impliquer des créanciers privés
La volonté de Berlin d’associer le secteur privé au second plan d’aide à la Grèce rend le bouclage du dossier difficile. D’autres pays, mais aussi la Banque centrale européenne y sont opposés. Ils craignent qu’une telle mesure n’aggrave la crise de la dette.
Or, l’Allemagne tient à cette implication des créanciers privés. La coalition au pouvoir à Berlin l’a décidée. Il s’agit aussi de rendre un second plan d’aide à Athènes plus digeste pour des électeurs allemands réticents qui ne comprennent pas que l’Etat et indirectement les contribuables soient les seuls à mettre la main au porte-monnaie.