Albert et Charlène unis pour le meilleur à Monaco

Le prince Albert et la princesse Charlène de Monaco ont échangé samedi 2 juillet 2011 leur consentement au cours d'une cérémonie religieuse en plein air devant 800 invités de marque, avant un tour en décapotable dans les rues du micro-Etat et un dîner face à la mer. Le prince et sa jeune épouse sud-africaine s’étaient mariés civilement vendredi 1er juillet dans la principauté.

De notre envoyée spéciale à Monte-Carlo

Le « Rocher » était en ébullition, samedi 2 juillet, sous l’objectif des caméras de plus de 50 chaînes de télévision qui retransmettaient l’événement. C’était un grand moment pour les Monégasques et les aficionados des sang bleu. La famille Grimaldi est la plus vieille famille régnante d’Europe. Elle est au pouvoir depuis 700 ans et elle a longtemps fait rêver mais, parfois aussi, défrayé la chronique, en particulier dans les années 1980-1990. Ces derniers temps, la famille royale britannique lui a un peu volé la vedette mais ce mariage princier, qui est attendu depuis 50 ans, pourrait peut-être changer la donne.

L’office religieux a été célébré dans la cour d’honneur du palais princier, une cérémonie fastueuse et émouvante, d’une heure et demi, bercée par des chants religieux, des compositions de Mozart et d’Haendel interprétées par les petits chanteurs de Monaco et l’orchestre philarmonique de la principauté. Cérémonie luxueuse aussi jusque dans les tenues : costume blanc de carabinier pour le prince Albert II, robe blanche simple avec une traîne de 5 mètres pour la princesse Charlène qui laissait entrevoir ses larges et belles épaules, une robe imaginée par le créateur italien Giorgio Armani qui fait encore fantasmer. Émue, la princesse n’a pu contenir quelques larmes, à la fin de l’office.

Sans fausse note

« Ils étaient radieux, magnifiques » se sont extasiés les badauds. Tout était parfaitement chronométré, il n’y a pas eu de faux pas. Le décor, les murs colorés de la vieille ville, les milliers de fleurs, tout cela avait un petit côté cinématographique. C’était parfait pour combler les attentes des amateurs d’histoires de princes et de belles princesses. Il a fait beau cet après-midi puis le ciel s’est légèrement assombri. Il était même tombé quelques gouttes de pluie dans la matinée, « un bon présage » ont avancé les Monégasques en rappelant l’adage : « Mariage pluvieux, mariage heureux ».

En tout cas, la principauté avait mis les petits plats dans les grands et toute la ville s’était parée de drapeaux sud-africains et monégasques. Et les curieux de la région – Français, Italiens et Allemands – avaient envahi les rues, encadrés d’un important déploiement de policiers, appelés ici les « carabiniers ». Le gotha mondain était là, donnant à la cérémonie des allures de véritable défilé de mode avec talons hauts, tulles, rubans et autres froufrous, des tenues de créateurs ; un florilège de chapeaux, façon Milady pour les dames et panama pour les hommes.

Gotha mondain

Près d'un millier de personnes triées sur le volet avaient été conviées : toute l’Europe des têtes couronnées, à l’exception de William et Kate d’Angleterre en visite au Canada. L’ancien mannequin français Inès de la Fressange, la tapageuse modèle américaine Naomi Campbell, ainsi que l’acteur britannique Roger Moore ont défilé sur le tapis rouge. Autre présents : les présidents libanais, allemand, irlandais ou islandais, Bernard Arnault le propriétaire de LVMH, ainsi que quelques personnalités politiques dont Bernadette Chirac et le président français Nicolas Sarkozy venu sans son épouse, Carla Bruni, et son ventre rond, à la grande déception des paparazzis. 

Partager :