Mariage monégasque : au-delà de la romance, un pari économique

Le mariage princier qui se déroule les 1er et 2 juillet, à Monaco, n'est pas qu'une histoire d'amour pour la Principauté qui en attend aussi des retombées économiques. Retombées directes, liées à l'intérêt que suscitent les noces d'Albert et de Charlène mais aussi retombées indirectes et à plus long terme sur l'activité et les investissements sur le Rocher.

D'un côté, il y a le coût du mariage princier : 4 millions d'euros votés par le Conseil national et le Parlement monégasque, auxquels s'ajoute un montant indéterminé versé par le Palais et la contribution, elle aussi tenue secrète, des marques de luxe.

De l'autre, il y a les retombées de l'évènement. On attend 200 000 touristes, autant que pour le Grand prix de Formule 1. Les hôtels, rien que des quatre étoiles, affichent quasiment complet.

Plus modestement, les objets souvenirs de la cérémonie, mugs (tasses), éventails, porte-clés, sont vendus entre 15 et 25 euros. Des objets qui devraient relancer le tourisme dans la Principauté après des années difficiles depuis la crise économique de 2009.

La Société des bains de mer, par exemple, qui, comme son nom ne l'indique pas, gère les casinos, a perdu de l'argent l'an dernier. Mais, surtout, les responsables économiques espèrent que ce coup de projecteur sur Monaco, lancé par les médias de 25 pays, va attirer investisseurs et grandes fortunes qui, ces dernières années ont eu tendance à choisir d'autre lieux tout aussi accueillants.

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À consulter :

Le programme du mariage princier

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