Silvio Berlusconi a toujours cherché à échapper à la justice. Il s'est même arrogé une immunité en tant que chef du gouvernement en faisant voter une loi. Une loi que les Italiens viennent d'abroger par référendum. Le président du Conseil italien devra donc répondre des faits qui lui sont reprochés devant les juges qu'ils s'agissent d'affaires de mœurs ou d'affaires financières.
Les Italiens ont également rejeté la privatisation de l'eau et le retour à l'énergie nucléaire. Leur forte participation à ce scrutin est un échec personnel pour Silvio Berlusconi qui les avait encouragés à passer un week-end au bord de la mer plutôt que de se rendre aux urnes.
Pour l'opposition qui réclame la démission de Silvio Berlusconi, les Italiens se sont réappropriés leur destin. Après sa déroute aux municipales, il y a 15 jours, Silvio Berlusconi encaisse une nouvelle défaite mais les prochaines élections législatives ne sont prévues qu'en 2013 et il restera à la tête du gouvernement tant que perdurera sa coalition avec la Ligue du Nord.