Avec une dette publique de quelque 340 milliards d'euros, soit l'équivalent de 150% de son produit intérieur brut, Athènes n'a pas d'autre alternative que la rigueur. Le gouvernement a dû, la semaine dernière, adopter de nouvelles mesures d'austérité et s'engager à accélérer le rythme des privatisations pour que le FMI (Fonds monétaire international) accepte que lui soit versée la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros obtenu l'année dernière.
Le Fonds attend néanmoins qu'un accord sur les modalités de financement du redressement de la Grèce soit trouvé avant de donner son feu vert. Le FMI est par ailleurs prêt à accorder un délai à la Grèce pour qu'elle honore ces dettes. Athènes a déjà obtenu un premier allongement du délai de remboursement de son prêt.
Mais au delà de cette aide de 110 milliards d'euros, un nouveau plan de sauvetage semble désormais inévitable. Les principaux créanciers de la Grèce que sont l'Union européenne, le FMI et la Banque centrale européenne, en ont convenu la semaine dernière. Mais certains pays, au premier desquels l'Allemagne, plaident pour que le secteur privé partage une partie du fardeau de ce nouveau mécanisme avant qu'une telle aide ne soit accordée.