Un millier de personnes seulement ont répondu à l'appel des syndicats. Piètre mobilisation explicable par le fait qu'après neufs grèves générales sans aucun résultat les Grecs semblent maintenant désabusés.
Le gouvernement grec a obtenu de l'Union européenne et du FMI un deuxième plan d'aide financière pour sortir du marasme mais au prix de plus de 6 milliards d'euros d'économie supplémentaires dès cette année.
Depuis un an, des mesures qui ont sévèrement réduit le pourvoir d'achat ont déjà permis de réduire le déficit de 5 points de PIB. Mais pour les investisseurs, ce n'est pas encore assez. Le terrain de la contestation est désormais occupé par le mouvement des « indignés », en dehors du cadre des syndicats et des partis politiques.
Et le climat social continue de se dégrader en Grèce où, selon un sondage récent, 57% des personnes interrogées ne désapprouvent pas les agressions verbales ou physiques contre les responsables politiques, comme celles qui ont tendance à se multiplier dans le pays.