Avec le partenariat que les grandes puissances entendent lancer avec l’Egypte et la Tunisie, c’est l’autre grand sujet de ce G8 : l’après-DSK au FMI. Le président Sarkozy le reconnaît d’ailleurs bien volontiers mais en insistant sur le fait que ce sujet n’est pas officiellement à l’ordre du jour : «Nous n’en avons pas parlé en séance… Est-ce que nous en avons parlé dans les bilatérales ? Si je vous disais que nous n’en avons pas parlé vous ne me croiriez pas et vous auriez parfaitement raison».
En coulisses, on ne parle donc que de cela et la France et ses homologues européens font la promotion de Christine Lagarde. Nicolas Sarkozy estime que les échos concernant sa ministre des Finances sont bons, même si ses interlocuteurs, notamment américains semblent s’inquiéter des risques judiciaires qu’elle pourrait encourir dans le cadre de l’affaire de l’indemnisation de Bernard Tapie. «Bien sûr, tous les problèmes sont évoqués dans la plus grand transparence et les risques sont à notre sens aisément maîtrisables comme le montreront un certain nombre d’analyses juridiques qui seront communiquées par madame Lagarde».
Nicolas Sarkozy ne désespère pas de convaincre ses partenaires du G8 même si ce n’est pas encore gagné : nous attendons, c’est une longue marche, avoue le président français.