L'un des principaux enjeux de ce scrutin se joue autour de la mairie de Tirana, la capitale. D'un côté, il y a l'actuel maire socialiste Edi Rama qui est aussi le leader de l'opposition, et de l'autre, Lulëzim Basha, ancien ministre de l'Intérieur et candidat du Parti démocratique au pouvoir. Et c'est à la tête de ce parti que se trouve le réel adversaire du maire de Tirana, Sali Berisha, le Premier ministre conservateur.
Ces deux hommes sont engagés depuis deux ans dans un bras de fer qui monopolise la vie politique du pays. Car Rama n'a jamais reconnu la victoire revendiquée par Berisha aux élections législatives de 2009. La campagne électorale a été entachée de violences.
En finir avec une situation tendue
Pendant un mois, plusieurs véhicules ont été brûlés. La police a enregistré plusieurs dizaines d'attaques à l’explosif et de nombreux affrontements entre militants de formations adverses. Une situation tendue qui inquiète particulièrement les observateurs internationaux.
L'Albanie sait de son côté que son avenir européen dépendra en partie aussi du bon déroulement de ce scrutin.