Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
En décembre dernier José Luis Zapatero avait annoncé publiquement avoir pris sa décision quant à son avenir, sans en dévoiler la teneur. Et les Espagnols se doutaient bien que le leader socialiste avait décidé de ne pas se présenter aux législatives en 2012.
C’est désormais officiel, il suit l’exemple de son prédécesseur de droite José Maria Aznar. Deux législatures c’est largement suffisant pour un seul homme.
Zapatero termine dans les pires circonstances ; une crise économique terrible, un chômage à 20% et une cote de popularité très basse. Le socialiste laisse en tout cas deux certitudes. La première c’est que malgré la désastreuse conjoncture, il n’y aura pas d’élection anticipée. Il restera aux commandes jusqu’au bout, pilotant la cure d’austérité.
La deuxième c’est qu’il y aura vite des primaires, certainement en juin, après les régionales du 22 mai.
Pour les troupes socialistes, le successeur ne peut être que le brillant Pérez Rubalcaba, actuel ministre de l’Intérieur et de loin le socialiste le plus populaire.