La Belgique s’enfonce à nouveau dans la crise politique

Faute de résultats, le socialiste flamand Johan Vande Lanotte, le médiateur de la crise belge, a demandé, mercredi 26 janvier 2011, au roi Albert II, d'être déchargé de ses fonctions. Après trois mois de vaines tentatives pour trouver un accord entre les deux communautés (flamande et wallonne) sur l’avenir du pays, Johan Vande Lanotte jette  l’éponge. La Belgique reste donc administrée par un cabinet chargé d’expédier les affaires courantes.

Avec notre bureau à Bruxelles,

« Il n’y a aucune perspective réelle de progrès », a affirmé le 26 janvier 2011, le socialiste flamand Johan Vande Lanotte, après avoir, pour la deuxième fois, présenté sa démission au roi des Belges. Cette fois-ci, Albert II a bien été obligé de laisser partir celui qu’il avait nommé il y a presque 100 jours à cette mission de conciliation.

Au bout de six rapports enfantés dans la douleur, le conciliateur laisse à nouveau la Belgique s’enfoncer dans la crise, énième rebondissement depuis les législatives de juin dernier. Il impute le blocage aux nationalistes de la N-VA, l’alliance néo-flamande, et à leurs alliés chrétiens-démocrates flamands, ce qui fait dire à certains que la solution serait de rechercher une coalition sans la N-VA. Mais cette option semble impraticable, d’après les autres partis de Flandre.

Il pourrait aussi y avoir à nouveau des législatives anticipées. Mais d’après les sondages, elles ne feraient qu’accentuer la situation actuelle. L’idée a aussi été émise de transformer l’actuel gouvernement aux affaires courantes en un gouvernement de plein exercice. Ce qui serait une façon de repousser le besoin d’une solution, et de laisser plus de temps à la réflexion.

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