Avec notre bureau à Bruxelles
Ce sont sept partis qui participent à cette négociation. Il s’agit des familles politiques socialiste, démocrate-chrétienne et écologiste. Chacune dans sa forme flamande et francophone ainsi que du Parti nationaliste flamand. Les libéraux, tant d’un bord linguistique que de l’autre, sont exclus des pourparlers.
Les sept partis se sont vus remettre, au soir du lundi 3 janvier, une note de synthèse rédigée par le conciliateur nommé par le roi, l’ancien ministre socialiste flamand Johan Vande Lanotte. Les partis avaient jusqu’au soir du mercredi 5 janvier pour prendre position.
Sur les sept partis, cinq ont estimé que les propositions de Monsieur Vande Lanotte pouvaient constituer une bonne base autour de laquelle on pouvait reprendre la négociation. En revanche, les démocrates-chrétiens flamands et les nationalistes flamands ont exigé des modifications fondamentales du texte avant même d’envisager de se rassoir autour d’une même table.
L’impression, ce matin du jeudi 6 janvier, est donc celle d’une certaine confusion. Personne n’a accepté le texte en bloc. Et personne non plus n’a osé être celui par qui arrive l’échec. Par conséquent, la note de synthèse est toujours debout. La Belgique n’est certes pas sortie du fossé où elle s’est embourbée il y a 207 jours, mais elle ne s’y est pas enfoncée davantage non plus.