La Belgique va t-elle sortir de la crise politique qui la paralyse ?

Le socialiste flamand Johan Vande Lanotte à présenté, ce lundi 3 janvier 2011, une « proposition de compromis global » pour sortir la Belgique de la plus longue crise politique de son histoire. Les principaux partis wallons et flamands devront dire, mercredi, s'ils acceptent de continuer à négocier sur cette base. Un accord de coalition n'est donc pas attendu avant plusieurs semaines, alors que les milieux économiques réclament un gouvernement pour s'attaquer au déficit et à la dette publique.

Avec notre bureau à Bruxelles,

C’est fait depuis le 03 janvier 2010, tard le soir : la note de synthèse de 60 pages, dûment traduite en français et en néerlandais a été portée en main propre, au président des sept partis qui participent à la négociation, sur la formation du gouvernement et sur la réforme de l’Etat.

Précaution supplémentaire pour éviter les fuites, des différences minimes de mise en page et de ponctuations permettent d’identifier chacun des sept exemplaires. Si indiscrétion il y a, on saura d’où elle vient.

Le médiateur royal, Johan Vande Lanotte ne prétend pas que son document est parfait, ni qu’il est à prendre ou à laisser, ni encore comme la tentative de la dernière chance. Son objectif, c’est bien plutôt de permettre à chacun d’y apporter son ou ses suggestions et de cette façon, de parvenir à réunir autour d’une même table l’ensemble des protagonistes, ce qui ne s’était pas produit depuis quatre mois, car la négociation aura pris la forme d’une succession d’apartés.

Peu à peu, s’installe ici l’idée que le temps a cessé de travailler pour une solution. Au contraire, les conséquences économiques engendrées par le vide politique, sont en passe de venir éclipser l’assez stérile jeu de poker-menteur, où jusqu’ici il n’y a eu que des perdants.

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