Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Critiquée pour sa gestion de la crise de l’euro et accusée de mettre en avant les intérêts de son pays, Angela Merkel a fait dans le pathos mercredi matin au Parlement allemand en évoquant dans des accents inhabituels l’Europe comme grandiose idée de paix et de liberté.
A l’adresse de ses critiques, Angela Merkel a évoqué la solidarité entre les différents pays membres, tout en rejetant à nouveau l’idée d’obligations européennes. « Personne en Europe ne sera laissé pour compte. L’Europe ne peut réussir qu’avec tous ses membres. C’est pourquoi il est important dans les prochains mois de parler de nouvelles étapes, vers plus d’intégration mais la mise en commun des risques ne constitue pas une solution. Ce qu’il faut c’est une plus grande harmonisation en Europe et plus spécialement au sein de la zone euro », a déclaré la chancelière.
Angela Merkel a présenté à la veille du sommet de Bruxelles un plan en neuf points reprenant ses thèses déjà connues, en faveur d’un mécanisme durable permettant à la zone euro d’affronter à l’avenir de nouvelles crises.