Au Kazakhstan, ouverture du sommet de l'OSCE, le premier depuis onze ans

Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a ouvert ce 1er décembre 2010 le sommet de l'OSCE, l'Organisation de sécurité et de coopération en Europe, à Astana, sa capitale. Il s'agit là d'un succès diplomatique puisque l'OSCE ne reconnaît pas les élections organisées par le régime kazakh. Les 56 Etats membres souhaitent moderniser l'OSCE, une structure héritée de la guerre froide et relancer leur coopération en matière de sécurité. C'est d'ailleurs leur premier sommet depuis 1999.

Avec notre envoyée spéciale à Astana, Valérie Gas

C’est Nicolas Sarkozy qui avait été invité par Noursoultan Nazarbaïev, le président du Kazakhstan, à se rendre au sommet de l’Organisation sur la sécurité et la coopération en Europe.

Mais Nicolas Sarkozy a finalement préféré renoncer à cette visite, pour des raisons d’agenda. Et c’est donc François Fillon qui l'a remplacé au débotté.

Dans l’entourage du Premier ministre, on confirme en effet, qu’il y a eu un partage des tâches, en raison de l’emploi du temps très chargé du président de la République.

Mais en revanche, pas question de laisser la place à une polémique sur la déception manifestée par le président du Kazakhstan qui attendait Nicolas Sarkozy.

On précise au contraire que François Fillon connaît bien les autorités du pays et qu’il fallait qu’une des deux têtes de l’éxécutif soit là pour ce sommet. Une manière de laisser entendre que l’un ou l’autre, ça ne pose pas de problème.

Les bases de la relation entre le président et son Premier ministre semblent donc bel et bien avoir été rééquilibrées depuis le remaniement. Le chef du gouvernement peut assurer la plénitude de sa fonction avec un objectif qui semble clair : préparer la bataille de 2012 pour Nicolas Sarkozy.

Bien sûr, la candidature du président de la République n’est pas officielle, mais à Matignon on estime qu’il n’y a pas de dissension sur cette question à l’UMP. Pas comme au Parti socialiste où la multiplication des candidatures et l’absence de projet entretiennent un désordre jugé plutôt favorable à la droite.

 

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