Avec notre bureau de Bruxelles
L’Irlande emprunte donc à ses partenaires et au Fonds monétaire international (FMI) 85 milliards d’euros pour une durée maximum de sept ans et demi et au taux d’intérêt moyen de 5,8 %, ce qui est davantage que pour la Grèce, mais moins que les 6,7% tant redoutés à Dublin, et moins en tout cas que sur le marché ouvert.
Dix milliards seront immédiatement injectés dans le secteur bancaire irlandais actuellement à genoux et qui fera très rapidement une cure d’amaigrissement. 25 autres milliards seront tenus en réserve toujours pour les banques. Et les 50 milliards restants seront à la disposition du ministère irlandais des Finances.
Les grands argentiers européens ont également voulu rassurer les marchés. Quand au risque de contagion de la crise irlandaise à d’autres pays de l’Eurozone, le cas du Portugal et celui de l’Espagne ont été examinés. D’ailleurs pour constater la parfaite pertinence des mesures qui y sont annoncées. Il n’a aucunement été question de la France, ni d’un autre pays de la zone.
Il s’y est aussi précisé les contours du futur système européen anti-crise qui verra le jour en janvier 2014, autre façon d’afficher confiance et détermination vis-à-vis de la spéculation.