Ce n'est pas pour avoir mis en ligne des milliers et des milliers de documents confidentiels sur l'Irak ou l'Afghanistan que Julian Assange fait l'objet d'un mandat d'arrêt international.
La justice suédoise voudrait l'entendre à propos de faits qui se seraient passés en août dernier : deux femmes que Julian Assange reconnaît connaître, l'accusent de viol.
Les possibilités de refuge se réduisent
Comme le fondateur de Wikileaks s'est évanoui dans la nature, la juge suédoise n'avait guère d'autre moyen que ce mandat d'arrêt international pour pouvoir espérer le questionner un jour.
Le fondateur de Wikileaks a fait appel de ce mandat, mais cet appel n'est pas suspensif. La demande a donc été transmise à Interpol, mais pas seulement. Le nom de Julian Assange figure désormais dans le système SIS, le système d'échange des informations de police dans l'espace Schengen. Les possibilités de refuge se réduisent donc pour lui, qui avait fait étape en Grande-Bretagne et espérait demander l'asile à la Suisse...