Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Julien Assange engage le combat aux Nations unies. Le fondateur de WikiLeaks, qui a dénoncé les exactions commises par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan en publiant des centaines de documents secrets, mène bataille en marge du Conseil des droits de l’homme. L’organe de l’ONU est précisément appelé ce vendredi à examiner la politique américaine en la matière.
Parrainé par l’Institut international de la paix, Julien Assange joue les trouble-fête. Il dénonce le refus de Washington d’enquêter sur ces allégations de tortures et d’assassinats. Washington qui, dit-il, cherche uniquement à le faire taire et à détruire son institution.
Le débat s’annonce extrêmement tendu et vif. Alors que plusieurs pays sont prêts à monter aux barricades pour faire toute la lumière sur les agissements de l’armée des Etats-Unis.
Nombre d’organisations non gouvernementales vont se joindre à l’opération. Elles se disent déçues par la président Obama et craignent un durcissement de la politique américaine au lendemain des élections parlementaires.