WikiLeaks n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin

Le fondateur du site WikiLeaks avertit qu'il « ne tolérera pas » les attaques contre la liberté de la presse. Julian Assange dénonce les « menaces » américaines de poursuivre ceux,  qui comme lui, diffusent les documents confidentiels de l'armée sur la torture en Irak. Il a tenu ces propos lors d'une conférence de presse à Londres ce samedi 23 octobre 2010. 

Avec notre correspondant à Londres, Alain George

La vérité c’est ce que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, dit avoir voulu montrer en diffusant près de 400 000 documents confidentiels sur la guerre en Irak. « Les dossiers de l’armée américaine, jusqu’alors tenus secrets, visent à établir la vérité », a-t-il clamé lors d’une conférence de presse à Londres.

L’Australien qui a fondé WikiLeaks en 2006 s’est posé en défenseur du droit d’informer. « Les attaques contre la vérité ont lieu avant, pendant et après la guerre », a-t-il dénoncé, répondant aux accusations de Washington qui estime que les fuites mettent en danger la vie des Américains et des alliés. « Nous espérons corriger certaines des attaques contre la vérité, a-t-il encore une fois répété et le site ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ».

Quinze mille autres documents vont être prochainement diffusés, sur la guerre en Afghanistan cette fois. En juillet, déjà, des dizaines de milliers de documents sur ce conflit avaient été diffusés. Mais, ces nouveaux dossiers seront édités de façon à ne laisser apparaître aucune identité afin de ne pas compromettre la sécurité des particuliers, a promis le site.

« WikiLeaks n’a exploité qu’environ un rapport sur six des documents relatifs à l’Afghanistan », a averti lors de la même conférence de presse le porte-parole du site.

 

Partager :