La Suède renonce à arrêter le fondateur de WikiLeaks

La justice suédoise a annulé l'avis de recherche émis plus tôt samedi 21 août 2010, visant Julian Assange, le fondateur du site internet WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents officiels, qui était accusé de viol et d'agression, a annoncé le Parquet. 

Suspecté de viol et recherché par la justice suédoise le matin, Julian Assange n'était plus ni l'un ni l'autre à la fin de la journée. Samedi 21 août au matin, l'Expressen, un quotidien suédois à grand tirage, donnait pourtant la parole à deux jeunes femmes, l'une accusant Assange de viol et l'autre de violences. Tandis que Julian Assange faisait savoir qu'il répondrait à ses accusateurs, WikiLeaks ripostait sur son site internet.

« Pendant que Julian Assange se consacre à défendre son honneur, Wikileaks continuera à faire son travail. » Dans ce communiqué de six lignes , le mot continuer est écrit en caractère gras. Car pour WikiLeaks, il est évident que des organisations puissantes et malintentionnées cherchent à fragiliser leur fondateur et porte-parole.

Un coup monté

Et si les noms de ces puissantes organisations ne sont pas mentionnés, chacun pense évidemment au Pentagone, le ministère américain de la Défense, principale victime des fuites dont Wikileaks a organisé la publication.Sans le dire aussi clairement, les partisans de Julian Assange soupçonnent un coup monté pour le faire taire.

Voici seulement quelques jours, ayant coupé ses cheveux blonds qu'il a teint en brun, Assange donnait une conférence de presse dans la capitale suédoise, confirmant la prochaine publication de 15 000 documents secrets du Pentagone sur la guerre d'Afghanistan.

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