Avec notre corespondante à Athènes, Corinne Valois
«Dénationalisation et économie de 800 millions d’euros», c’est ce que titrait le 18 novembre le premier quotidien du pays Ta Nea pour présenter les grandes lignes du budget national pour 2011 déposé le jour même au Parlement et qui doit être discuté du 18 au 22 décembre prochain.
Un budget de rigueur qui touchera une fois de plus la poche des consommateurs puisqu’il prévoit entre autres, une augmentation du taux de la TVA, taxe à la valeur ajoutée, pour les médicaments et les produits de consommation courante. Toujours en première ligne, la lutte contre l’évasion fiscale, la limite des dépenses militaires et le gel des retraites.
Et puis comme il n’y a pas de petites économies, une centaine de perceptions du pays chargées de recouvrer les impôts mais non rentables vont être tout simplement fermées.
Le budget pour l’an prochain parle d’un déficit public ramené à un peu plus de 7% du PIB contre plus de 9% pour cette année et des mesures supplémentaires ont été déjà ajoutées après la révision à la hausse par Eurostat en début de semaine du montant du déficit pour 2009, l’année de l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement socialiste.