En promettant à la Grèce 110 milliards d'euros d'aide en mai 2010 le FMI et l'Union européenne avait posé une condition : surveiller étroitement la politique de redressement menée par le gouvernement et son application effective.
La Grèce a déjà reçu 30 milliards d'euros et du résultat de cette visite de l'Union européenne et du FMI dépend le versement de 9 milliards supplémentaires. Mais le déficit public de la Grèce en 2009 devrait au même moment être réévalué pour atteindre 15% du PIB.
Du coup le déficit en 2010 devrait suivre le même chemin. Cela aura pour conséquence d'alourdir encore les efforts nécessaires pour remonter la pente. Efforts qui apparaissent clairement dans le budget particulièrement austère prévu pour 2011.
Et comme Il semble difficile d'exiger beaucoup plus de rigueur de la part des Grecs déjà fortement touchés, le Premier ministre Georges Papandréou n'exclut pas de demander un allongement de la durée de remboursement du prêt accordé par l'Union européenne et le FMI.