Les Grecs montrent leur mécontentement au 1er tour des élections

Le Parti socialiste au pouvoir est arrivé légèrement en tête lors du premier tour des élections régionales et municipales de ce dimanche 7 novembre 2010 en Grèce. Mais les enseignements principaux sont surtout le refus d’une élection anticipée ainsi que le recul des deux partis majoritaires. L’abstention a également été très forte.

Avec notre correspondante à Athènes, Corinne Vallois

Les sondages d’opinion ont été confirmés par les résultats du premier tour des élections municipales et régionales. Les Grecs ne veulent pas d’élection nationale anticipée et le message a été entendu par le Premier ministre.

Peu après l’annonce des premiers résultats significatifs et des estimations, George Papandreou a exclu le recours à des élections anticipées et déclaré qu’il allait poursuivre la vague de réformes dans la transparence pour faire sortir le pays de la crise économique.

Au-delà du non à l’anticipation des élections, il ressort du premier tour de ces élections régionales ultra-politisées que les deux grands partis, le Pasok et la Nouvelle Démocratie sont bien loin de leurs scores habituels.

Record d'abstention

Ils n’atteignent à eux deux qu’environ 65% des suffrages exprimés. Le seul parti politique qui a amélioré son score, le Parti Communiste, rassemble lui 10% des voix.

Tous les candidats ont appelé les électeurs à se mobiliser pour le second tour, dimanche prochain, car avec le plus bas taux de participation jamais vu dans un pays où le vote est obligatoire, le parti des abstentionnistes est aujourd’hui la seconde force politique du pays.

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