Chauffeurs de poids lourds et de camion-citerne protestent à nouveau contre le projet du gouvernement d'ouvrir complètement à la concurrence le secteur des transports dans les trois ans à venir. Les routiers qui ont acheté très cher la licence qui leur permet d'exercer leur métier jugent cette libéralisation injuste.
Lundi 13 septembre également, une délégation du FMI de l'union européenne et de la banque centrale européenne est attendue à Athènes pour vérifier les finances du pays.
Le gouvernement de Georges Papandréou est plus que jamais pris en tenaille entre la grogne sociale qu'ont exprimée 20 000 manifestants samedi 11 septembre à Thessalonique, et ses créanciers.
La libéralisation des transports est une des mesures prévues dans le plan de redressement auquel la Grèce s'est engagée auprès du FMI et de l'Union européenne. C'est la condition pour obtenir, tranche par tranche, sous étroite surveillance, le prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans, un prêt qui doit permettre à la Grèce de sortir du marasme financier. Le Premier ministre a réaffirmé dimanche 12 septembre sa détermination à poursuivre sans défaillance son programme de rigueur budgétaire.