Selon le responsable des services de santé de Moscou, Andreï Syeltovsky, le taux de mortalité moyen, oscillant d’ordinaire entre 360 et 380 par jour, aurait presque doublé, pour monter à environ 700. Les décès supplémentaires seraient dus en majorité à des hyperthermies. Les services médicaux constatent en même temps une nette hausse de problèmes cardiaques et d’asthme.
Mais le pire est peut-être encore à venir. Les autorités craignent des épidémies, notamment de choléra, en raison de la détérioration de la qualité de l’eau dans la plupart des régions russes. Le meilleur moyen de se protéger reste de quitter les régions menacées.
De nombreuses équipes sportives moscovites l’ont bien compris, en s’installant provisoirement loin de la capitale : en Estonie, à Saint-Pétersbourg, ou à la campagne, à l’abri des incendies. Les défenseurs des droits de l’homme appellent le président Medvedev à solliciter d’urgence l’aide étrangère afin d’éviter une « catastrophe humanitaire ».