Démission d’Evo Morales, et après?

La Bolivie n’a plus de dirigeant.Le plus ancien président d’Amérique latine, Evo Morales, a démissionné hier, comme tous ceux qui auraient dû assumer l’intérim en cas de vacance du pouvoir.

Trois semaines après une élection présidentielle très contestée, le chef de l’Etat a finalement renoncé à un quatrième mandat.
Il y a été fortement incité par le mouvement de colère qui paralyse la Bolivie depuis le scrutin du 20 octobre, par l’Organisation des Etats américains qui avait recommandé hier l’annulation de l’élection mais aussi par la mutinerie de la police et par l’armée qui lui a carrément demandé de quitter son poste. C’est chose faite. Et le pays est plongé dans l’incertitude.
Qui pour diriger la Bolivie ? Faut-il parler de coup d’Etat, comme le font les partisans d’Evo Morales et certains dirigeants d’Amérique latine ? Quel avenir pour son parti, le Mouvement vers le socialisme ?

Avec :
Christine Delfour, professeure en civilisation latino-américaine contemporaine à l’Université Paris Est Marne La Vallée, spécialiste de la Bolivie
Hugo José Suárez, sociologue bolivien, chercheur à l’Université nationale autonome du Mexique et chercheur invité à l’Institut des Hautes études de l’Amérique latine - Paris III Sorbonne nouvelle

Partager :