L’un des points de crispation, aussi bien du côté des Européens que des Britanniques, c’est le « backstop », le fameux filet de sécurité, censé éviter le retour à une frontière dure entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande. Les élus britanniques sont très divisés sur cette clause. Pas question en revanche à Bruxelles et à Dublin d’y renoncer. Il y a 20 ans, les accords du Vendredi Saint, qui mettaient fin aux violences entre républicains et unionistes en Irlande du Nord, garantissaient la suppression de la frontière entre les deux Irlande. La crainte de nouvelles tensions est grande. Myriam Baele de la RTBF s’est rendue à Londonderry, ville longtemps associée aux « troubles », comme on les appelait pudiquement.
Un Brexit « no deal » provoque des sueurs froides en Pologne, dans le secteur des transports. 19% du total des cargaisons exportées et importées par les Britanniques sont transportés par des entreprises polonaises. Thomas Giraudeau.
Pour le Danemark, entré dans l’Union européenne en même temps que le Royaume-Uni, le « no-deal » serait également une mauvaise nouvelle. Le Royaume se prépare déjà à gérer les conséquences économiques, politiques et sociales d’un Brexit dur, Anne-Françoise Hivert.
Les craintes des étudiants grecs. Chaque année, environ 10 000 d’entre eux font le choix de poursuivre leurs études supérieures outre-Manche. Et ils se demandent s’ils vont pouvoir les poursuivre dans de bonnes conditions. Charlotte Stiévenard.