Parcoursup, c’est ce logiciel d’affection des lycéens dans les universités françaises. Deux semaines après son démarrage, les trois quarts des élèves ont reçu au moins une proposition d’affectation ; les autres sont sur liste d’attente. Un stress de plus à l’approche des épreuves du baccalauréat. Cette nouvelle sélection à l’entrée de l’université est-elle la meilleure réponse au manque de places dans les facultés ? Quelles chances de réussite pour les lycéens qui ne peuvent plus choisir leur filière ? L’Etat doit-il ouvrir plus de places dans les cursus professionnels courts (IUT, BTS) ? Comment procèdent les autres universités en Europe ?Exemple de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne.
- Juliette Tricot, maître de conférences en Droit à l’Université Paris Nanterre, membre du collectif de juristes nanterrois à l’initiative de la tribune «Parcoursup : l'imposture»