Cela a-t-il encore un sens lorsque les partisans de l'organisation Etat islamique mettent en place des institutions concurrentes, des impôts sont levés, des cours de justice rendent une «certaine justice »… On pourrait multiplier les exemples. En Syrie, la rébellion s’est organisée en créant des comités populaires qui dispensent des cours, organisent la distribution de l’eau, de l’électricité…
Invités : Hocham Daoud, anthropologue au CNRS, spécialiste de l’Irak et ancien responsable de l’Institut francais du Proche-Orient entre 2011 et 2014, et Frédéric Pichon, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient, auteur notamment de l’ouvrage « Pourquoi l’Occident s’est trompé » consacré à la Syrie.