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Le Parlement irakien devait se réunir le mardi 10 mai. Mais la crise politique est profonde et difficile à résoudre. Les manifestants depuis un an demandent chaque semaine des réformes et une vraie lutte contre la corruption attendent beaucoup. Le puissant mouvement sadriste (Moqtada al-Sadr) a suspendu sa participation au mouvement après l'intrusion de ses militants dans la « zone verte » (zone ultra-protégée de Bagdad où siègent le Parlement, le gouvernement et l'ambassade américaine). Il promet de revenir dans la « zone verte » si rien n'avance. Bref, nous sommes dans une pause dans le bras de fer qui dure depuis des mois. L'entrée des manifestants dans le Parlement a en tout cas secoué les parlementaires. L'Irak a besoin de réformes et pas seulement de réformes pour lutter contre la corruption.