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L’Italie estime que la construction d’une barrière anti-migrants au col du Brenner, qui relie les deux pays dans la région du Tyrol, va à l’encontre de l’esprit des institutions européennes et de l’amitié qui lie Vienne à Rome. Dimanche, quelques centaines d’activistes italiens ont passé la frontière pour protester contre le projet. Ils ont été repoussés par la police autrichienne à coup de matraques et de gaz lacrymogène. Un organisateur de la manifestation arrêté a été relâché uniquement grâce à l’intervention du ministère italien des Affaires étrangères. Contexte tendu donc, alors que l’extrême-droite autrichienne réalise un score de 36,4% au premier tour de l’élection présidentielle.