Ils font l’objet de toutes les attentions. Chaque gouvernement, chaque parti, chaque mouvement politique s’emploie à la tenir, à en prendre le contrôle. Qu’ils s’appellent CENI, CENA, CENAP, CNE, CEI, ou CONEL, les organes de gestion des élections qui ont pris, ces 2 dernières décennies, de plus en plus d’importance dans le processus démocratique en Afrique, suscitent partout de réelles interrogations. Mais, surtout celles de savoir s'ils sont réellement indépendants, comme le stipule à chaque fois leur nom. Sinon, comment comprendre qu’à chaque fois les acteurs politiques s’emploient à les contrôler ? Quelles sont vraiment ses prérogatives ? Disposent-ils des moyens pour être autonomes ? Ne sont-ils pas devenus de simples outils aux mains du pouvoir en place ?
Invités :
- René Aboghe Ella, président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) au Gabon - Kadri Oumarou Sanda, premier vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Niger.
- Général Siaka Sangare, délégué général aux élections du Mali, président du Réseau des Compétences électorales francophones (RECEF)
- Martin Fayulu, président de l’ECIDE (Engagement pour la Citoyenneté pour le Développement) en RDC, et coordonnateur des forces acquises aux changements (regroupement d’une quinzaine de partis politiques).