En Italie, l’emploi «à vie» garanti c’est fini!

Si Matteo Renzi fâche Bruxelles, notamment en réclamant plus de souplesse en matière de finances publiques, on observe qu’il parvient à maintenir, à un bon niveau, sa cote de popularité. Sa recette ? Il s’acharne à cultiver son image de grand réformateur. Et il obtient, il est vrai, certains résultats. Par exemple, le Sénat vient d’approuver en dernière lecture, le projet de réforme constitutionnelle qui réduit les pouvoirs de la chambre haute du Parlement. C’est une étape majeure dans le long parcours de la fin du bicamérisme parfait. Mais ce qui semble relever plus encore de la prouesse, c’est le tour de vis dans la fonction publique. Son gouvernement vient d’adopter, par décret, des mesures drastiques contre les tire-au-flanc. Licencier un fonctionnaire n’est plus un tabou.

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