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Au moment où le Danemark et la Suède s’ajoutent aux pays qui ont déjà mis le holà à leurs frontières, la ville de Milan, administrée par un maire de gauche, Giuliano Pisapia, lance une initiative destinée à favoriser l’intégration de personnes reconnues officiellement comme réfugiées, selon la Convention de Genève. Elle propose aux familles d’ouvrir leur porte à un ou deux réfugiés, pendant six mois, en échange d’une aide financière. Une solution qui peut représenter une alternative aux centres d’hébergement, bien plus anonymes qu’un toit familial.