L’Europe face à ses engagements, et aux migrants

Alors que la commission européenne demande aux Etats d’ouvrir leurs portes aux syriens, ce sont bien souvent les initiatives de simples citoyens qui font bouger les choses sur le terrain. Exemple en Belgique, avec ce collectif « un visa, une vie » mobilisé depuis plusieurs mois pour accueillir des familles syriennes. Une initiative totalement privée, financée sur fonds propres. A Bruxelles, Sandro Calderon de la Rtbf est allé les rencontrer.

Des pays plus ou moins accueillants

Et c’est justement mercredi que Jean Claude Juncker, le président de la Commission européenne va enjoindre, devant le parlement, tous les Etats de l’Union à un effort commun : accueillir 120 000 nouveaux réfugiés sur deux ans. La France a d’ores et déjà dit oui pour 24 000 demandeurs d’asile, pour l’ Allemagne ce serait 31 000.  Le mot quota n’est plus employé, mais il s’agit clairement d’une répartition en fonction de la taille du pays, de la richesse  et des engagements déjà pris pour accueillir les réfugiés. Car actuellement les efforts sont très mal répartis.

Pour en parler on retrouve Daniel Vigneron du site myeurop.info

Une nouvelle fronde anti-Erdogan
C’est  un nouveau collectif qui se mobilise contre une initiative du président turc Recep Tayyip Erdogan. Il s’agit encore une fois d’un projet  immobilier grandiose, non pas à Istanbul, mais sur la mer de Marmara à une quinzaine de kilomètres de la côte, sur l’ile de Yassidia. L’île est bien connue des turcs. Car c’est là que furent jugés les membres du parti démocrate après le coup d’état militaire du 27 mai 1960. L’ancien premier ministre Menderes y a été condamné à mort.
Cette mémoire, mais aussi la richesse écologique de l’ile seraient  aujourd’hui menacés par la construction d’hotels de bungalows d’héliport. Les opposants  se sont d’ailleurs réunis dans un collectif de défense des iles. Reportage sur place d’Anne Andlauer.

 
Du crowdfunding pour une Eglise
L’Eglise ne boude pas le financement participatif sur internet pour redorer ses autels. C’est le cas à Lisbonne au Portugal où une petite église baroque Saint Christophe, a fédéré un véritable enthousiasme populaire, pour restaurer des tableaux et la toiture. A Lisbonne, Marie Line Darcy. 

 

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