Christiane Lambert: pour la filière porcine, «il faut que cet accord tienne»

Aujourd’hui en France, le porc se négocie 1,40 euro le kilo, c’est le prix qui a été fixé mi-juin, après concertation avec le gouvernement pour soutenir les producteurs. Or, hier, mardi 11 août, deux grands industriels ont fait faux bond. Des entreprises qui se sont retirées du marché du porc breton, considérant que le cours est trop élevé. Cela voudrait-il dire que cet accord, conclu il y a deux mois sous le patronage du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll est caduc et qu’il faut tout reprendre à zéro ?Pour en parler, l’invité de Vincent Souriau est Christiane Lambert, première vice-présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).

« Il faut que cet accord tienne à court terme parce que sinon les trésoreries des agriculteurs vont exploser. Mais il faut poser le problème de la compétitivité de notre filière porcine française à moyen et long terme. A court terme, le prix de 1,40 euro est celui qui permet de tout juste couvrir toutes les charges, l’alimentation, l’eau, le paiement des bâtiments pour élever des porcs et cela ne permet pas à l’agriculteur de dégager un revenu pour l’instant, donc, c’est une situation de crise. »

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