1. Mémoires d’esclaves, en France et à Madagascar

Bien que l’abolition de l’esclavage date en France de 1848. Il aura fallu 150 ans à la République pour reconnaître sa responsabilité dans la traite négrière. Reste que la France est la première et la seule nation au monde à avoir reconnu l’esclavage comme crime contre l’humanité.

La loi Taubira est votée le 21 mai 2001. Et, depuis 2006, la date du 10 Mai «honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage». C’est la poursuite du combat de Christiane Taubira, et c’est aussi le combat de notre invitée, l’historienne Françoise Vergès, présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage de 2008 à 2013.

L’esclavage, un sujet tabou en France jusque dans les années 90, comme dans la ville de Nantes, ancien port négrier.
L’esclavage, un sujet tabou à Madagascar, où Klara Boyer-Rossol a sillonné la grande île à la rencontre des descendants d’esclaves. Leurs grand-pères ont été capturés en Afrique. Ces descendants d’esclaves sont appelés les makoas. Elle a recueilli des témoignages inédits, diffusés pour la première fois, dans « La marche du monde » sur RFI.
Singulièrement, Madagascar a été à la fois exportatrice, mais aussi importatrice d’esclaves…

Aujourd’hui, à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde, l’esclavage existe sous une forme moderne, comme le prouve le reportage de notre correspondante Aline Ranavaison.

Nos invitées dénoncent cette situation où l’on fait encore et toujours commerce de la personne humaine.

 

Le site du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage
http://www.cpmhe.fr/

Le site du Mémorial de l’abolition de l’esclavage
http://memorial.nantes.fr/
 

Partager :