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Les années passent, le problème demeure... En fermant en 2002 le centre de Sangatte, près de Calais, dans le nord de la France, le gouvernement français de l’époque croyait avoir réglé la question des migrants affluant dans la région dans l’espoir de passer en Angleterre.Plus de dix ans après, les exilés afghans, irakiens, syriens, éthiopiens, érythréens ou soudanais sont toujours aussi nombreux. Ils se sont seulement dispersés dans l’arrière-pays, entre Calais et Lille et sur tout le littoral. Et, en dépit du durcissement des contrôles des deux côtés de la Manche, ils seraient, selon les associations, une centaine par jour à essayer d’atteindre le sol anglais.Reportage dans l’un de leurs campements près de Dunkerque, le camp de Téteghem.