C'est un scandale silencieux. En Afrique, depuis le début du siècle, des dizaines de milliers de malades sous traitement anti-sida sont menacés de mort par des trafiquants qui détournent l'argent du sida et provoquent des ruptures dans l'approvisionnement des médicaments. Du coup, plusieurs pays donateurs diminuent leur aide. Aujourd'hui, le directeur exécutif d'Onusida, le Malien Michel Sidibé, propose la responsabilité partagée. En ligne de Bamako, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.