Avec notre envoyée spéciale
Cette conférence avait commencé sur une note optimiste, en parlant de la fin de l’épidémie.
Certes, on sait ce qu’il faut faire pour en venir à bout, mais le paradoxe est que si certains pays du sud avancent, d’autres rencontrent encore de grosses difficultés. La RDC est par exemple dans une situation catastrophique avec seulement une personne sur 10 sous traitement, les pays de l’Est de l’Europe et d’Asie centrale sont quant à eux confrontés à une augmentation de l’épidémie de sida, alors qu’elle régresse partout ailleurs dans le monde.
La question des financements pour mettre plus de patients sous traitement a été au centre des discussions. Les Etats-Unis ont promis d’augmenter leur aide. La France a annoncé la mise en place d’une taxe sur les transactions financières qui sera effective dès le 1er août.
Mais une inquiétude persiste sur le prix des médicaments. D’ailleurs, lors de la cérémonie de clôture, le Pr Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine et nouvelle présidente de l'International AIDS Society, qui organise cette conférence, a jugé « inacceptable » que les lois de la propriété intellectuelle protégeant les brevets des laboratoires pharmaceutique entravent les soins.