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Un an après la chute de Moubarak, de nombreux Egyptiens continuent de manifester leur mécontentement, car si la tête est tombée, le régime n'a en réalité pas changé. Les forces de sécurité de l'armée sont accusées d'avoir provoqué des violences qui ont causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. En mars, la police militaire a fait subir à de jeunes femmes des violences sexuelles, des tests de virginité. Une seule d'entre elles a osé porter plainte, Samira Ibrahim.