PSA a totalement arrêté ses ventes en Iran depuis l'été 2018 à cause des sanctions américaines. Le problème, c'est que la République islamique était devenue son plus gros marché étranger. De janvier à mai 2018, PSA y avait vendu 144 000 véhicules.
L'autre point noir pour le constructeur français, c'est la Chine. Ses ventes y ont chuté de 60% sur seulement six mois. Cette chute impressionnante s'inscrit dans un contexte globalement compliqué. Le marché automobile chinois était devenu le premier marché mondial. Mais les ventes ont chuté l'an dernier pour la première fois depuis les années 1990. Et elles ne cessent de diminuer depuis le mois de juin 2018.
Cette crise en Chine, la pire de son histoire, s'explique notamment par le ralentissement économique et les tensions commerciales avec les États-Unis. Mais même dans ce contexte incertain, PSA fait beaucoup moins bien que la concurrence.