Ford qui emploie au total en Europe 51 000 personnes dans 24 usines, affirme qu'il s'agira « principalement de départs volontaires ». Ces départs entraineront la fermeture de plusieurs sites dont trois en Russie, un en Slovaquie, mais aussi celui de Blanquefort dans le sud-ouest de la France.
Ces annonces ne sont pas une surprise car le constructeur avait à l'automne dernier évoqué son intention de réduire la voilure. Il entend économiser 11 milliards de dollars et revoit entièrement son organisation pour se projeter dans l'avenir. Le secteur de l'automobile est actuellement en pleine mutation, et la demande de véhicule devrait stagner durant les trois prochaines années.
Alors pour rester dans la course du développement de la voiture autonome et s'affirmer dans le segment du véhicule électrique, il doit redresser la barre. Ce changement de cap nécessite des investissements financiers.
Donc plus question de perdre de l'argent en Europe, où il va rester présent, mais en scindant son activité en trois branches indépendantes. L'import et ses véhicules construits en dehors de l’Europe, les voitures de tourisme et les utilitaires dont il veut doubler la rentabilité grâce notamment à une alliance avec Volkswagen.