En France, le tribunal de grande instance de Strasbourg a validé ce 19 décembre l'offre de la PME franco-belge Altifort. L'entreprise Ascoval et ses 281 employés pourrront continuer à travailler.
L'offre d'Altifort s'élève à 152 millions d'euros au total, dont 47 millions d’euros de fonds publics « sous forme de prêt », 35 millions d’apport d’Altifort et 40 millions de crédit pour le financement d'un nouveau procédé de fabrication, et 30 millions de gestion des comptes clients par un organisme extérieur.
Intervention de l'Etat
L'Etat avait dû intervenir pour améliorer le projet de rachat initial d'Altifort. Un projet fragile car partiel qui nécessitait le soutien financier de Vallourec, la maison-mère d'Ascoval, qui avait refusé de s'engager. Le sidérurgiste, propriétaire à 40% d'Ascoval, avait mis en avant ses propres difficultés financières.
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Pour calmer la colère des salariés, l’Etat, actionnaire à 16 % de Vallourec, s’en est mêlé. Avec Altifort, un projet de reprise alternative a été élaboré avec d’autres sources de financement et des clients supplémentaires.
Altifort est basé à Ham dans le Nord de la France. Son chiffre d’affaires est de 200 millions d’euros cette année. L'entreprise emploie 1 500 salariés dont plus de 1 370 en France. Avec Ascoval, Altifort comptera quelque 1 650 employés en France.