Après les tensions survenues l'an dernier, après la nationalisation in extremis de STX-Saint-Nazaire par l’Etat français, le rendez-vous de Rome, permettra de « lancer les choses sérieuses » fait-on remarquer dans l’entourage de Florence Parly.
Sur STX, « on avance exactement au rythme prévu », assure-t-on au ministère de l'Economie, mais sur l’alliance militaire, les choses semblent moins évidentes. Si par le passé Ficantieri et Naval Group ont su travailler ensemble pour développer des frégates, les questions liées à l’investissement, la production et le partage commercial restent à régler. Cela concerne des industriels, qui à ce stade sont avant tout des « concurrents » et dont le catalogue des navires de surface est assez comparable.
Pour éviter une offre redondante, il faudra à terme trouver des synergies, tout en ménageant l'activité dans les différents sites de production en Europe.
« Dans la recherche, il y a des choses à faire ensemble dans le domaine des batteries, des drones ou des bateaux autonomes », précise-t-on à Paris. Sur certains équipements comme les systèmes de propulsions, les stabilisateurs, les tubes lance-torpilles, « on peut imaginer des interdépendances », souligne-t-on au ministère des Armées.
Avant cela, la France va bénéficier d'un concept italien pour le remplacement de ses propres pétroliers ravitailleurs destinés à la Marine nationale.
► (Re) lire : Un traité bilatéral France-Italie pour relancer le couple franco-italien