Pas question de gâcher la photo : la CGT veut critiquer la politique « anti-ouvrière » d’Emmanuel Macron ? Ses délégués ne seront pas autorisés à entrer. L’Elysée assure qu’aucune consigne n’a été donnée. Les autres syndicats, eux, sont tous là… et tous se réjouissent.
« C’est un projet qui va permettre aussi de voir l’avenir, notamment au niveau des embauches, de la pérénité de l’emploi mais aussi du bien-être au travail », explique Antoine Maurel Poppe, délégué CFDT.
Lorsqu’il apparaît, Emmanuel Macron est applaudi par les ouvriers. Le président de la République ne fera aucun discours. Juste une visite de l’usine, au cours de laquelle il loue le travail des salariés français du constructeur japonais : « C’est parce qu’ils savent qu’on fait bien ici qu’ils réinvestissent, alors merci à vous ! C’est la continuité de ce travail qui fait aussi les engagements d’aujourd’hui. »
Les 300 millions d’euros investis par Toyota et, pour 6 %, par l’Etat et les collectivités territoriales, permettront de moderniser l’usine et de lancer la fabrication d’un nouveau véhicules. Sept cents emplois seront créés, dont 300 dès cette année.