La marque de vêtements féminins Pimkie avait échoué ; PSA, lui, y parvient. C'est en effet la première fois que les ruptures conventionnelles collectives seront appliquées. Ce nouveau dispositif remplace le plan social et permet à une entreprise de supprimer des emplois, sur la base du volontariat, sans avoir à justifier de difficultés économiques.
Mais pour être mis en œuvre, il faut le feu vert d'au moins la moitié des syndicats. Ils ont donné leur accord avec 78 % des voix. Seule la CGT s'y est opposée.
Le constructeur prévoit donc 1 300 ruptures conventionnelles dont 1 250 mobilités externes. C'est-à-dire des congés de reclassement ou de création d'entreprise. De plus, un plan de départs volontaires de 900 seniors a été reconduit. Ces personnes pourront cesser le travail deux ou trois ans avant leur retraite, tout en bénéficiant de 70 % de leur salaire brut.
S'il se sépare d'un total de 2 200 employés, le groupe PSA prévoit de recruter 1 300 personnes et d'accueillir 2 500 emplois jeunes.